Est-ce que DNLP essaie de nous faire passer un message ?

Oui, on se pose la question après presque une semaine sous les cocotiers.

Dans l’avion,  on était assis à côté d’une famille qui avaient deux enfants une petite fille de 3/4 ans et un tout petit bébé qui était trisomique.
A l’hôtel, que nous avions pourtant choisi avec soin, sans mini-club pour éviter les hordes de familles, car on ne va pas se voiler la face, « les enfants, c’est comme les pets, on ne supporte que les siens » (je crois que Desproges est l’auteur de cette citation ô combien véridique), sur la plage, nous nous retrouvons à côté d’un bébé qui commence à chouiner. Un plan de repli avec changement de transat est immédiatement envisagé d’un regard avec l’homme, quand la mère prend le bébé dans ses bras et  nous nous rendons compte qu’il n’a pas de bras et des jambes minuscules qui ne lui permettront sans doute jamais de marcher. On n’ose plus changer de transat, on se jette donc à l’eau, le temps qu’il arrête de chouiner.

On se dit que Dame Nature nous envoie peut-être un message pour nous dire que les enfants, c’est pas pour nous. On est beaucoup trop égoïstes.

Je sais que je ne me sentirai jamais le courage d’élever un enfant aussi lourdement handicapé. Je me dis que les parents qui décident de garder leur enfant sachant ce qui les attend sont très courageux et je ne peux qu’être admirative.

Car, je ne peux rien y faire, je ne suis pas Mère Thérésa et je me demande de plus plus si les enfants, c’est fait pour moi. On se rend bien compte avec l’homme qu’on aime bien les enfants de nos amis, on les trouve attachants, mais on sait aussi que ça nous angoisse complètement quand ils viennent chez nous, car tout est fragile, tout se casse ou se tâche. En général, on passe plus d’une heure à planquer nos affaires, rouler les tapis et mettre des plaids bien épais sur les canapés et ça ne nous empêche pas d’avoir l’impression d’être à Bagdad quand ils quittent l’appartement.

On se rend compte qu’on devient tranquillement mais sûrement des « vieux cons ». On a notre petite vie bien réglée, avec nos cours de sport et de yoga, nos restos, nos massages, nos dégustations de vin, notre déco, nos apéros à l’improviste, nos vacances, etc… On l’aime bien, on l’aime même beaucoup notre vie, mais j’ai parfois l’impression qu’il n’y a pas de place pour des enfants.

Lors de mon dernier RDV gynéco, je lui ai expliqué que j’avais demandé ma mutation à l’étranger et que ça risquait de ne pas se faire tout de suite, ce qui était très bien car ils nous restait 2 FIV à faire et ce serait l’occasion de tourner la page PMA en étant aller au bout sans avoir de regret. Je crois qu’elle a été surprise quand je lui ai dit « car si ça marche pas, on va devoir passer à autre chose, on ne peut pas faire ça toute notre vie », car elle m’a regardé droit dans les yeux en me disant « ça va marcher ».

D’un côté, j’ai l’optimisme fou de me dire que ça va marcher, à chaque FIV on progresse et en même temps, je n’y crois plus, je me demande si je ne suis pas faite pour une vie sans enfants.

Comme Dame Nature est sympa, elle nous a quand même envoyé un autre message en plaçant deux PB  dans l’hôtel qui étaient tout ce que tu imagines du sentiment de plénitude de la grossesse quand tu es petite. Elles n’avaient pris que du ventre, elles étaient toutes belles, toutes bronzées en maillot avec leur homme aux petits soins, j’étais assez jalouse. Ça a quand même l’air sympa d’être enceinte et d’avoir des nains tous mignons…

Bref, il est grand temps de rentrer me remettre au travail, j’ai beaucoup trop de temps libre pour réfléchir ici.

 

67 réflexions au sujet de « Est-ce que DNLP essaie de nous faire passer un message ? »

  1. Bounty Caramel

    J’ai surtout le sentiment que tu te préserves beaucoup… beaucoup…
    Ce n’est pas une question de courage, c’est juste comme ça, et tu fais avec du mieux possible. Et chacun en est capable… aucun absolument aucun doute là dessus. On s’adapte à tout, certaine. Et si ça marche pour vous, ce que je te souhaite, je suis sûre sûre que tu t’adapteras parfaitement. Quant aux doutes, j’ai bien entendu eux les mêmes, et je pense que je me préservais en raisonnant ainsi.Et pour les enfants des autres (hors pmettes ;-), va comprendre, jsuis plus tolérante dans ce cas de figure, car je vois bien la bataille en amont) clairement ils sont souvent des petits monstres, insupportables, chiants quoi… 😉
    Des bisous et cogites pas trop hein 😉

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      je crois qu’il faut pas que j’ai trop de temps pour cogiter 🙂
      En effet, je pense que c’est pour me préserver, mais c’est aussi vrai que j’aime ma vie comme elle l’est actuellement, je ne ressens pas un grand vide du fait de l’absence d’enfant.

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  2. margoublog

    Mais non vous n’êtes pas des vieux cons! Vous adapterez vos vies quand votre prince ou princesse arrivera et tant pis pour les bibelots. Y a aucun message de DNLP, elle vise n’importe qui avec son arc de l’infertilité quelque soit les facultés de parents.

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      Si, si on est un peu des vieux cons quand même 🙂
      Tu as raison, c’est peut-être parce qu’on est infertiles qu’on cogite trop, ça n’a rien à voir avec notre capacité à être parents

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  3. etvouscestpourquand

    Je pense que le fait de se poser ce genre de questions est justement le signe que tu serais une bonne maman…Se remettre toujours en question, ne pas se croire parfait est pour moi des conditions pour être de bons parents…J’espère que la doc a raison et que ça marchera!

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  4. miliette

    Ouh là là mais t’en fais pas moi c’est tout pareil !! Les enfants c’est bruyant (j’aime pas trop le bruit) et ça te prive d’une part de ton sommeil (faut PAS toucher à mon sommeil) et je crois que PERSONNE a priori (enfin à de rares exceptions près) ne se sent capable d’élever un enfant avec un handicap lourd.
    T’es « normale » la Reine. Désolée de te le dire 😉

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  5. icsipari

    Il faut d’abord vivre pour soi pour être bien avec les autres. C’est tant mieux si vous n’arrêtez pas de vivre en attendant d’avoir un enfant. Et quand il arrivera, il trouvera forcément sa place. Et s’il n’arrive pas, votre vie se poursuivra avec beaucoup de richesse, de projets ici et ailleurs… Bref, pas de quoi douter de votre désir d’enfant, si ? Bonnes vacances quand même, malgré les cogitations (plus sympa de cogiter au soleil quand même…)

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  6. damelapin

    C’est normal, vous vous protégez! Nous aussi on avait fait notre projet d’immigration en se disant qu’il restait 2 fiv et que so ça foirait, on pourrait commencer une nouvelle vie. Il faut continuer ses projets hors pma pour se protèger. Et les enfants des autres, je les fuyais. Ne te culpabilise pas, vous serez de bons parents, c’est sûr

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  7. Miss infertility

    Coucou, je n’aime toujours pas les enfants des autres non plus ;-), sauf quand ils arrivent à occuper ma fille et que du coup je peux être un peu peinard ;-). Je trouve ça bien que tu réalises tout ça maintenant, souvent on ne s’en rend compte qu’une fois les enfants là !!!
    Je me reconnais assez égoïste aussi, j’aime bien faire « mes trucs ». Mais cette nouvelle vie avec enfants apporte d’autres bonheurs, qui te prennent aux tripes. La vie avec enfant ne t’empêche pas de continuer le yoga, de picoler, de sortir. Il faut juste accepter de se faire aider, de s’organiser un peu et de les faire garder. J’ai des amies qui clairement préfèrent bosser beaucoup et rentrer tard, une fois les enfants couchés ou prêts à être couchés. Tu n’es cependant pas à l’abri de « gros » soucis, comme tu l’évoques, avec l’enfant trisomique et là pas le choix: tu es responsable de ce petit bout.
    Mais je crois que tant que tu n’es pas maman depuis plusieurs mois, il est difficile de savoir quelle maman tu seras. J’ai fait de super études, puis enchaîné les postes à toute allure en France et à l’étranger et BOUM… 6 mois après le retour au taff suite au congé mat, je suis partie en congé parental. Même en congé mat’ ça ne m’avait pas traversé l’esprit d’arrêter de bosser, c’est dire. Pas question de m’enfermer à la maison à faire des corvées et ne plus avoir de vie: ma fille est directement allée en crèche pour que j’ai mes journées libres. J’ai pu entreprendre plein de choses que je ne pouvais pas faire en bossant avec enfant. Maintenant, je n’imaginerais plus rater les sorties d’école de ma fille, on vit des moments de complicité uniques toutes les deux. La vie est différente mais je suis heureuse comme ça. Laisse le temps t’apporter toutes ces réponses et tout coulera de source, selon ton parcours et ton souhait :-). Bisous

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      C’est dingu, j’ai beaucoup de copines qui étaient « carriéristes » dans le sens positif du terme et qui maintenant sont à la maison et ne regrettent aucunement leur choix. A date aujourd’hui, je n’envisage pas une seconde arrêter de travailler, mais vu les retournements que j’ai vu, il ne faut pas dire fontaine, je ne boirais…

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  8. Mme M

    J’ai également beaucoup de mal à supporter quand des amis avec mouflets viennent à la maison, je sais pertinemment que je passe à chaque fois pour une psychopathe de la propreté et du calme (pour la propreté c’est faux x) ) mais bon hein quand le gosse renverse du jus de fruit, fou ces doigts partout dans les plats (mon Dieu ça me rend dingue ça ! ) et hurle depuis 2h ben c’est claire que la je me dis que finalement on n’est pas si mal sans enfants !
    Pour autant ma maison est bien trop calme aussi …
    Bref tout ça pour dire que oui les gosses des autres sont relou et ce n’est pas par ce qu’on pense ça qu’on ne sera pas des super parents 😉
    Pour le reste c’est claire que c’est une façon de te protéger t’as pas du tout à culpabiliser !

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  9. ILGC

    Toutes les questions que tu te poses sont normales et ce serait même anormale de ne pas s’en poser.
    Je pense que cela fait déjà de toi, une future maman responsable.
    Après la question de l’handicap est autre chose. Ne pas s’en sentir capable ne signifie pas que tu seras une mauvaise mère.
    J’espère que toute bronzée pour reprendre le travail et faire envier tes collègues :-).

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  10. gambinou

    Ah ah bientôt tu seras moins maniaque avec tes meubles roche bobo tu verras ! Et je t’avais dit que le club med c’était pas si mal il y a des piscines zen interdites aux globules 😉 blague à part prends bien soin de toi avec les massages and co car ce ne sont que des bonnes choses. D’ailleurs si mon IAC n’a pas lieu ce vendredi pour cause de monito pas concluant demain j’irai me faire un massage en ton honneur ! Bonne semaine

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      1. gambinou

        C’est gentil de penser à moi. Je suis dans la salle d’attente et j’en ai pour 1 heure d’attente… Heureusement mon chef me harcèle de mails pour m’occuper 😉fingers crossed

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          1. gambinou

            Bon je reste dans la course avec des follicules dont 1 mûr mais endo à 6 mm donc provames et endométriose sur l’ovaire droit (et là j’ai eu droit à 2 c’est la merde) prochain monito mercredi soir donc je reste dans la course et ça c’est le principal 💪

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              1. gambinou

                Pour la libération de l’ovule c’est chiant car ça fait une pellicule sur l’ovaire d’après ce que j’ai compris et l’enlever c’est enlever un trop groq bout d’ovaire m’a t il dit le meilleur remède c’est la grossesse alors allons y!

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  11. tittounett

    Tu me fais trop penser à … moi ! On kiffait notre vie, nos activités, nos festouilles, bref notre indépendance. Je me suis aussi souvent dit qu’au fond je réussirais à être heureuse même sans enfant parce que j’adore ma vie et mon mari. Perso je ne trouve pas les enfants des autres mignons (sauf mes neveux mais c’est mon sang aussi). Non, les enfants des autres m’ont toujours soulés : les filles trop gnangnan, les garçons trop kéké, malpoli etc etc …
    Inutile de te dire que lorsqu’on n’aime pas les autres gamins on se pose pas mal de question et je m’en suis posées mais en effet, plus d’une personne (film, série etc …) ont eu cette réplique : en fait j’aimerais le mien et ce sera suffisant.
    Aujourd’hui je te le confirme : je peux m’exiler sur une île déserte avec mon mari, mes enfants et mes animaux, les autres je m’en fiche, je suis la reine des égoïstes … et je m’en tape !

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  12. alicebvmcd

    Je crois que les questions que tu te poses sont normales… Et je ne pense pas que DNLP fasse passer des messages (son truc c’est plutôt de frapper à l’aveugle d’habitude non ?…) allez courage… J’ai envie de croire ta gynéco, ça va marcher et ce petit lardon la vous l’aimerez c’est sur…. Bisous

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  13. Carotte

    Je rejoins Bounty, douter c’est aussi se protéger se dire qu’après tout on n’est peut être pas prêt, et si on se trompait? Mais au final comme tu le dis justement « je ne sais pas si je peux vivre sans enfants ». J’admire les gens qui elèvent des enfants handicapés, moi non plus je ne m’en sens pas capable. Et moi aussi, je me dis que dans notre vie (d’ados attardés pour notre part mais pour les mêmes raisons que vous ^^) il n’y a pas de place pour un enfant. Et quand j’y crois, ça me console (un peu).
    Si j’ai bien compris c’est l’heure de remettre ta jolie cape. Bon retour jolie reine toute bronzée 😘

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      C’est vrai que c’est une façon de se préserver, mais c’est aussi une façon d’accepter une situation qu’on ne pourra pas forcément changer et en tirer le meilleur parti.
      La cape est de sortie 🙂

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  14. Zapette

    Je vois qu’on est quand même nombreuses comme ça.
    Nous aussi on a du mal quand les gosses débarquent chez nous. On les critiques tous, et on les trouve tous insupportables!

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  15. compoteen

    Je me pose parfois la même question, est ce que les enfants sont vraiment pour nous? Est ce que ce n’est pas un signe de la vie le fait qu’on y arrive pas? Fait on bien de pousser les choses aussi loin? ….
    Je crois que c’est notre parcours et la douleur qui parle dans ces moments la, peut être le besoin aussi de se rassurer si jamais ça ne marchait vraiment pas.
    Le fait d’avoir des « habitudes de vieux » est rassurant et nous apporte aussi de la stabilité dans un parcours ou nous marchons sur un fil 😉
    J’essaie pour ma part de ne plus interpréter ce que je vois comme étant peut être un signe de.
    Écoutes ton cœur 🙂

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  16. julys974

    Je me pose évidemment les mêmes questions !! On a d’ailleurs eu une discussion à ce sujet récemment avec Chéri…
    Pas plus tard que ce week-end, passé avec 2 petits dont l’aînée était scotchée à moi, je me suis dit que c’était épuisant un gamin !! Bon, surtout que j’avais fait la bringue jusqu’au petit matin et que le lendemain était un peu « difficile ». Et là je me suis imaginé avec un enfant, un lendemain de bringue. Ca m’a paniquée !! Puis je me suis dit qu’on ne ferait plus de bringue du coup… Bref, j’ai douté. Et ça m’arrive ponctuellement.
    Mais bon, je crois que la PMA nous laisse le temps pour ces questions existentielles. Si on était tombée en cloque en C4, on n’aurait pas eu le temps de cogiter autant et la grossesse et la maternité aurait été une évidence, pas vrai?
    En tout cas, on n’a pas des habitudes de vieux !! Au contraire, on cultive notre jeunesse en continuant d’avoir une vie d’adulescent !! Et ça, c’est quand même super agréable… Bisous Queen.

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  17. artemise

    J’ai essayé de me convaincre pendant des années que ca ne devait pas être pour nous ne supportant pas les enfants des autres mais au final je crois que c’est surtout leur façon d’être qui m’insupporte sujet de discussions sur les couches les rots et de les voir débarquer chez nous dans notre salon s’installer avec le lit du gamin… Ils nous imposaient leur façon de vivre sans nous demander et cela m’agacait cela me rappelle aussi quand on vous passe le gamin au téléphone (référence à Foresti). Tout ceci m’ a tellement dégouté car quelque part je ne me reconnaissais pas dans la façon de faire de mon entourage et avec la pma on a commence à être de plus en plus décalé donc je me disais avec les échecs que si ca ne marchait pas cela m’a mis le doute sur le fait qu’on puisse être de bons parents car on aurait fait bien différemment… Il a quand même fallu 4 ans à 1 copain pour réaliser que si son gamin mange avant, il peut avoir des soirées tranquilles ! Bref tout ca pour dire que même si on est apparu pour ces personnes des « égoïstes sans enfants » je pense qu’on aurait été avec le recul de bon parents respectueux sans avoir besoin d’exhiber son enfant comme 1 trophée…

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      C’est marrant, je pense comme toi que certains exhibent vraiment leur enfant comme un trophée, même sans la PMA, je ne me verrais pas faire ça et imposer mon gamin et chacun de ses rots à la terre entière 🙂

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  18. tinkieginie

    Suis d’accord avec Julys, si on était tombées enceintes au C1, 4 ou même 6, on se serait même pas posé la question de savoir si on est de bons parents ou si on est faits pour avoir des enfants. L’attente, la peur entraînent des questionnements pas toujours rationnels. Evidemment que tu seras une bonne maman! Quand ton ptit loup sera dans tes bras, tu te retrouveras dans un cocon, peu importe qu’il y ait du biscuit sur ta table basse et du marqueur sur ton divan (je parle en connaissance de cause, j’ai baptisé le canapé beige de ma grand-mère avec du marqueur vert, elle l’a frotté avec un produit spécial, mais il a gardé une jolie tâche blanchâtre, ça faisait partie de notre histoire, au canapé, à ma grand-mère et à moi!). Allez, bon courage pour le retour au taff 🙂

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      Ouh la la, ça va pas me plaire s’il salit tout parce que je trouve ça beau comme c’est. Les C1 et C4 n’ont pas eu le temps de bosser leur déco comme nous pendant plusieurs années 🙂
      Mais comme j’aime beaucoup l’histoire de ta grand-mère, j’essaierai d’y repenser si jour le nain salit un truc 🙂

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  19. lamisskangourou

    Bah comme toi, aucun instinct maternel envers les petits des autres, 15 ans avec mon amoureux juste tous les deux, et pourtant, on est très heureux de faire une croix temporaire sur notre « liberté » 🙂
    Mais je ne vois pas en quoi prendre soin de vous et profiter de votre vie de couple sans enfants devrait te faire douter de votre capacité à être de bons parents. On l’a tous fait, et c’est ce qui fait les petits bonheurs, et c’est pas du luxe quand on est en parcours pma. Et puis les bébés des autres, ils bavent en plus et ils pleurent tout le temps.
    Le pire, c’est quand tu es enceinte et qu’on te claque les enfants des autres tout le temps « pour que tu t’entraînes » lolilol … Heureusement avec les contractions j’ai pu décliner les offres charmantes de portage de chérubins 😉
    Mais j’ai hâte d’avoir le mien!
    Bref, j’apporte pas du tout de consistance au débat, je dis juste que tu seras une chouette maman pour tes enfants, etpicétout.

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  20. pivoinespma

    c’est clair que les enfants des autres on les adore chez les autres et très peu chez soi. Je suis un peu comme toi quand je reçois. J’ai toujours la trouille qu’ils foutent en l’air mes petites affaires soigneusement rangées. Mais comme d’autres filles ici, je pense que lorsque ce sera les notres ce sera différent. Moi ça fait 11 ans qu’on a une vie à deux, qu’on a pas besoin de penser à une tierce personne le soir après le travail. Qu’on improvise nos soirées au fil des journées et parfois lorsqu’une amie-maman me dit « faut que je m’organise pour sortir », je me dis « marde alors, suis pas sure d’avoir envie de ça ». Mais en attendant, je suis toujours au rdv Pma, je crois que c’est juste une peur naturelle tant qu’on y est pas. 🙂
    j’espère que tu t’es bien reposée au soleil. Tu reprends quand la pma?

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      Oui, il parait que c’est différent quand c’est le tiens, mais c’est quand même l’angoisse de ne plus rien faire à l’improviste… 🙂
      J’ai repris, façon de parler ce matin, avec une prise de sang avant le RDV biolo demain pour avoir la date de démarrage de ce nouveau cycle (comme ils déclenchent mes règles, c’est en fonction de leur planning…)

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  21. ptbichon

    Je pense aussi qu’il est tout a fait normal de se poser ce genre de question. Mais je pense aussi que tant qu’on est pas confronter à une situation on peut pas savoir comment on va réagir, quand j’ai eu mes cours sur l’infertilité pendant mes études je m’étais fais la réflexion que moi je pourrais jamais gérer la PMA et pourtant j’y suis en plein dedans.
    Profite bien de la fin de tes vacances.
    Bisous.

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      C’est vrai qu’avec tes cours, tu savais un peu où tu mettais les pieds, moi je me suis prise une grosse claque avec à la clé un saut dans l’inconnu et seulement doctimarde pour me rassurer, heureusement qu’il y avait aussi les blogs 🙂
      C’est vrai que souvent on se surprend avec des ressources qu’on ne pensait pas avoir 🙂

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  22. Flippette

    L’attente, les échecs récurrents et l’angoisse engendrent souvent des questionnements pas toujours rationnels, mais rien que le fait de se poser la question, c’est déjà bon signe. Non ?
    Je suis comme toi il m’est arrivé mainte et mainte fois de douter, mais lorsque je croise des mamans j’ai le cœur qui se serre…donc plus de doute mon envie est plus forte que toutes mes peurs et mes doutes réunis…

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    1. La reine de la PMA Auteur de l’article

      C’est marrant, je n’ai jamais eu ce coeur qui se sert, j’aime bien les enfants de mes amis mais comme ils se plaignent tout le temps, je me dis que ça a quand même l’air casse pied 🙂

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        1. La reine de la PMA Auteur de l’article

          si c’est le mien, peut-être, ceux des autres bof, je suis en général trop concentrée sur le « ne me touche pas avec tes mains sales et collantes pleines de microbes, si tu touches aux chips, je ne pourrais plus en manger, sale bête ! »

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  23. Titia30

    J’adore ton blog!! je l’ai découvert l’année dernière lors de ma première FIV et je n’ai jamais osé commenter jusque là. Mais aujourd’hui j’ai l’impression de me lire! je suis en attente de DPI1 et je cogite beaucoup sur le handicap compte tenu des risques de ma translocation. J’ai les mêmes réactions que toi vis à vis des enfants des autres qui viennent à la maison, et l’été prochain s’annonce comme un cauchemard, avec des amis qui viennent avec leur 4 enfants pour 15 jours…j’aime ma vie comme elle est, les sorties improvisées, les apéros qui durent et qui se transforment en soirée ou nuit mémorable avec des lendemains difficiles, les dégustations de vins aussi… Mais de temps en temps, je pense différement et j’aime aussi!! je pense que toute cette attente aura tout de même été bénéfique. Je me sentais bizarre de penser comme çà alors qu’on le veut si fort ce bébé, mais tu m’as rassurée Queen!! Merci

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  24. Florence

    Bonjour, je te lis mais je poste pour la 1e fois. Ton point de vue est intéressant et difficile à entendre pour certaines. Oui, on peut être heureux sans enfant, par choix. Et c’est bien aussi de le formuler. Avant de commencer la pma à 37 ans, nous avions fait ce choix, aujourd’hui nous avons nos jumeaux et c’est super. . Malgré tout, savoir qu’une vie heureuse, sans enfant, est possible et agréable nous a enlevé une grosse pression. Le psy vu avant la fiv (obligatoire dans notre centre),nous a demandé comment on envisageait l’échec. On lui a dit qu’on continuerait comme avant, notre mariage n’était pas basée sur les enfants. Je n’ose imaginer la douleur en ce cas… Bon courage

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